‟Ephraïm est-il pour moi un fils chéri, un enfant qui fait mes délices? Car plus je parle de lui, plus encore son souvenir est en moi ; aussi mes entrailles sont émues en sa faveur : j’aurai pitié de lui, dit L’Eternel” (Jérémie 31 :20). C’est en ces termes que le prophète Jérémie a particulièrement salué le plan rédempteur de Dieu pour Israël. En effet, l’annonce de la venue d’un messie a été très souvent l’objet des messages des prophètes de l’époque. Malheureusement, se laissant entrainé par le courant politique de l’heure, le peuple d’Israël n’a pas pu identifier cette venue ni accepter le Messie. Ainsi, dès sa naissance et à travers les siècles de notre ère, des questions pressantes sur sa nature ne cessent de venir de toute part. Mais que dites-vous de Jésus ?
Une naissance sortie de l’ordinaire
Le peuple d’Israël était sous la domination romaine, lorsqu’un beau jour quelques étranges personnages, à dos de chameau, étaient apparus au sommet de Mont des Oliviers. Epuisés d’un long voyage, les cœurs serrés par l’émotion, ces hommes étaient vraisemblablement arrivés au terme de leur aventure. En effet, venus de l’Orient, ils avaient mis des semaines pour parcourir des centaines de kilomètres. Drôle de voyage ! Ces hommes ont-ils perdu leur faculté de raisonner ? En fait, la Bible nous les présente comme des hommes sages de race noble. Cela explique qu’ils n’ont pas perdu la raison. Ils avaient eu connaissance, dans leurs provinces lointaines, des prophéties hébraïques parlant d’un messie libérateur de l’humanité. Un soir, ils avaient observé un astre plus brillant que les autres dans le firmament. Comprenant ce signe, les s’étaient mis immédiatement en chemin. Guidés par l’étoile, ils s’étaient donc dirigés vers Jérusalem. Une fois arrivés dans la ville, ils s’adressaient la même question à tout passant : ‟Où est le roi des juifs qui vient de naitre ?” Personne ne pouvait donner une réponse ; ni les scribes ni les pharisiens. Sans doute certains d’entre eux répondaient invariablement : ‟Le roi des juifs ? Mais c’est Hérode, et il vient de naître”.
Est-il donc possible de répondre à une telle question sans être bien avisé ? Car pour ceux qui ne sont pas avisé, la question a suscité beaucoup d’autres et a bien vite semé le trouble au sein de la communauté. Quelques jours plus tard, une lueur d’explication s’était apparu dans les esprits. D’une part, certains se souviennent de la nouvelle qui était parvenue de Bethléem, à savoir que des bergers auraient vu apparaître des anges qui proclamaient le naissance d’un sauveur. D’autre part, les habitués du temple avaient entendu dire que Siméon, homme pieux, avait prononcé des paroles prophétiques à la vue d’un bébé qui n’avait rien de particulier. De toute façon, illusion ou réalité, les responsables politiques n’ont pas voulu courir le risque de laisser grandir un tel enfant. A cette fin, la décision de Roi Hérode a été rapide et ferme. Ne pouvant pas identifier cet enfant spécial, il ordonna la mise à mort de tous les enfants mâles de moins de deux ans de la communauté. Par là, il croyait sans réserve éliminer son ‟rival”. Pauvre Hérode ! Il n’a pas eu la moindre idée que le royaume en question est divin et est au dessus des royaumes de ce monde. Ainsi, après quelques années d’exil miraculeux en Egypte, on voyait l’enfant, accompagné de sa famille, retourner dans son pays natal, car Hérode était mort.
Qu’est-ce qu’on dit de Jésus ?
A l’époque de la présence physique de Jésus sur la terre, la Bible fait aussi état d’un étrange personnage. Il s’agit de Jean Baptiste. Il n’avait rien d’extraordinaire sinon qu’il portait un vêtement de poils de chameau et avait une ceinture de cuir autour de ses reins. Il avait un message simple et clair : ‟Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche” (Matthieu 3 :2). Ses auditeurs n’ont pas tardé à le prendre pour Christ ; mais il eut à leur dire : ‟Je suis la voix de celui qui crie dans le désert. Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. Moi, je vous baptise d’eau pour vous emmener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi ; et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu”.
A l’âge de trente ans, après qu’il eut été baptisé par Jean-Baptiste, Jésus commença son ministère sur la terre. Les miracles et les prodiges qui accompagnaient l’exercice de sa mission suscitèrent bien vite l’hostilité des juifs, surtout au sein des autorités religieuses. A la vue de ce qu’Il faisait, ils ne savaient que penser ni que dire de lui. Ils se demandaient entre eux : n’est-ce pas le fils de Marie et de Joseph le charpentier ? Comment peut-il prétendre venir de Dieu ? A-t-il perdu la raison ou est-il possédé par un démon ? A maintes reprises, ils essayèrent d’entreprendre des discussions avec Lui sur sa nature, mais se laissant guidés par leur orgueil, ils n’arrivèrent pas à accepter qu’Il est le Fils du Dieu vivant.
La mise en question de la nature de Jésus a pris une orientation plus directe, lorsqu’un beau jour, dans une conversation avec ses disciples, Jésus leur demanda : ”Qui dit-on que je suis, Moi le Fils de l’homme?” Ils répondirent : ‟les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Elie ; les autres Jérémie, ou l’un des prophètes.” Mais leur stupéfaction fut grande lorsque Jésus de manière directe leur demanda : ‟Et vous, qui dites-vous que je suis ?” Ils ne surent que dire puisqu’ils ne s’attendaient pas à une telle question et ils se mirent donc à réfléchir là-dessus. Alors Simon-Pierre, guidé par l’Esprit de Dieu, répondit : ‟Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant”. Une réponse qui, au sein de la communauté religieuse juive, lui aurait même coûté sa vie. Toutefois la force lui aurait manqué pour retenir cette vérité. Par la suite Jésus ajouta : ‟Tu es heureux Simon, car ce ne sont pas ;a chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux”.
Cette question que posa Jésus à Ses disciples dans le territoire de Césarée est vieille de près de vingt siècles ; mais malgré cela, elle demeure importante. En fait, d’une manière ou d’une autre, l’obligation de répondre à cette question est faite à tout homme qui respire. La réponse que va apporter une individu à cette question jouera un rôle déterminant dans son salut. En effet, par la désobéissance de nos premiers parents, nos relations avec Dieu ont été rompues. Dans son amour, Il nous donne un moyen sûr de sauvetage en Jésus-Christ et en Lui seul. Comme dit la Binle : ‟Il n’a de salut en aucun autre…” (Actes 4 :12).
Bien souvent, les hommes de notre époque veulent décliner leur responsabilité concernant le péché d’Adam ; mais il est dit dans Romains 5 :12 : ‟… par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché”.
Notre objectif, ce n’est pas de créer chez nous une psychose de peur en vous annonçant que vous êtes morts spirituellement par vos péchés. Au contraire, nous vous donnons pour tâche de vous assurer de la vie qui est en Jésus-Christ. ‟Car, comme par la désobéissance d’un seul homme (Adam) beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul (Jésus), beaucoup seront rendus justes et passeront de la mort à la vie” (Romains 5 :19).
La majorité des juifs ont qualifié Jésus de fou, d’agitateur… Beaucoup de gens de notre époque ne font de Lui aucun cas ; et pourtant l’Esprit de Dieu rend témoignage qu’Il est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Car Jésus Lui-même l’a affirmé : ‟Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi”.