C’est une pratique qui consiste à se procurer un plaisir sexuel. Cette pratique s’opère chez les jeunes gens des deux sexes entre treize ans et vingt-cinq ans. Durant cette période, les garçons éprouvent des sentiments pour les filles et les filles s’intéressent également aux garçons. Les statistiques démontrent que quatre-vingt-quinze pourcent (95%) de garçons et quarante-cinq à cinquante pourcent (45% à 50% de filles peuvent se masturber.
Il y a une transformation rapide qui les intrigue et excite leur curiosité. L’on se demande:
- a) Comment vont-ils la satisfaire?
- b) Serait-il bien de se livrer à quelque expérience avec ses organes sexuels ou de se procurer un certain plaisir par l’attouchement de ses parties génitales?
- c) Qu’en pensent les spécialistes?
La plupart des médecins affirment que sur le plan purement physique, la masturbation pratiquée épisodiquement n’est absolument néfaste. Ces médecins, surtout les psychiatres, disent que cette pratique ne risque d’avoir des suites fâcheuses que dans la mesure où celui qui s’y livre développe un sentiment de culpabilité qui risque alors de lui causer des troubles psychiques et affectifs. Mais hélas! Les médecins sont donc sujets à l’erreur:
“Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes,
Ils peuvent se tromper comme les autres hommes”,
a dit le vieux Corneille.
De plus, l’opinion de ces médecins et psychiatres est variable, ondoyante et diverse. En conséquence, il est préférable aux jeunes gens de chercher des conseils chez quelqu’un dont le jugement est indéniable, incontestable, c’est-à-dire Dieu qui nous a donné Sa parole et qui ne s’est jamais trompé ni dans ce monde ni dans le monde à venir. Si nous souhaitons protéger non seulement notre vie présente, mais aussi la vie éternelle et les bénédictions de Dieu, nous devons rechercher Sa sagesse et Ses conseils. Ainsi nous ferons la paix avec Lui et avec nous-mêmes.
La grande question n’est pas de savoir quelles sont les conséquences nuisibles de la masturbation, mais plutôt quels sont ses mauvais effets sur le plan spirituel. Certes, le mot “masturbation” ne se trouve nulle part dans la Bible, mais l’Apôtre Paul, divinement inspiré, l’a bien fait ressortir quand il disait: “Faites donc mourir les membres de votre corps qui sont sur la terre” (Colossiens 3:5).
Comment faut-il expliquer la masturbation? Eh bien! celui qui se masturbe désire se procurer quelque chose à laquelle il n’a pas droit, car Dieu a prévu que seules les personnes mariées doivent goûter la douceur du plaisir sexuel. Celui qui se livre à la masturbation cherche donc à se procurer ce plaisir sans en payer le prix, nous voulons dire sans assumer les responsabilités qui découlent du mariage.
Lorsqu’il conseille à ceux qui “brûlent du désir de se masturber”, l’Apôtre Paul leur dit de satisfaire ce désir non pas en recourant à la masturbation, mais en se mariant, comme Dieu l’a prévu (1 Corinthiens 7:2-9).
De fait, le jeune homme ou la jeune fille qui se masturbe nuit à son bonheur conjugal futur. En effet, celui qui prend l’habitude de satisfaire ses désirs sexuels par ce moyen-là finit par ne penser qu’à son propre plaisir. Or une personne mariée, l’homme surtout, doit se soucier constamment de procurer du plaisir et de la joie à son conjoint, sans quoi leurs relations conjugales se détérioreront et il n’en résultera que déception et malheur.
Un des problèmes conjugaux les plus graves vient justement du fait que beaucoup de maris ne pensent qu’à satisfaire leurs sens sans se préoccuper des besoins de leurs femmes. Pareille attitude des maris résulte souvent de la pratique régulière de la masturbation avant le mariage. Mais, diront peut-être certains: “Que faut-il faire si quelqu’un est trop jeune pour qu’on puisse lui conseiller de se marier? En attendant, la masturbation n’est-elle pas une protection contre des péchés beaucoup plus graves, tels que la fornication ou l’homosexualité?” On pourrait le penser. Mais, est-ce un bon raisonnement? Non, car celui qui se masturbe affaiblit sa conscience et son amour du bien, deux choses qui peuvent l’empêcher justement de commettre de tels péchés. Comme l’usage de la drogue, la masturbation pourrait devenir une pratique à laquelle on recourait chaque fois qu’on est tendu ou qu’on manque de volonté pour résoudre les problèmes qui causent cette tension. Ce serait un cercle vicieux dont on deviendrait finalement esclave. Or Dieu nous a exhortés en disant que nous devons dominer notre corps et non pas nous laisser dominer par lui: “Faites donc mourir les membres de votre corps qui sont sur la terre” (Colossiens 3:5).
Feu Maître Jules Julcéus